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Du 21 septembre au 12 octobre 2024

« Pas.sages », une exposition de photographies sur les derniers jours de l’école maternelle Jean Giraudoux de Bellac, à la médiathèque intercommunale Jean Giraudoux, un regard croisé entre l’instant présent et l’absence.

En juillet 2024, l’école maternelle Jean Giraudoux fermait ses portes, définitivement.

En cette rentrée particulière, Christine Moyns, au travers de cette exposition photographique, propose d’arpenter une dernière fois ce lieu.

Devant la nécessité de conserver la mémoire de cette école tant qu’elle était encore « vivante », la photographe a proposé à l’équipe enseignante et aux parents un reportage pour témoigner de cette vie qui lui donnait une existence : prendre sur le vif des rires, des regards, des relations, des moments de vie anodins et pourtant si beaux qui ont imprégné les lieux. Fixer ces bouts d’enfance dans cet endroit particulier. Capter la joie, la douceur et l’excitation des vacances proches, pour que les parents et l’équipe pédagogique d’aujourd’hui soient les représentant.es de toutes ces générations ayant traversé cette cour.

Christine Moyns souhaite également questionner à travers ce travail ce qui nous semble immuable et qui pourtant disparaît, que ce soit l’enfance ou une école ; mais aussi le fait que ce lieu, s’il perd sa fonction d’école, perd peut-être aussi son âme d’enfant.

Ses diptyques photographiques, où la présence et l’absence se font face, entre sourire et nostalgie, tentent d’y répondre.

Cette exposition, à l’invitation de la Communauté de Communes du Haut Limousin en Marche aura lieu du samedi 21 septembre au samedi 12 octobre 2024 à la médiathèque intercommunale Jean Giraudoux à Bellac.

Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque :

  • mardi & vendredi 10h-12h/14h-17h ;
  • mercredi 10h-12h30/14h-18h ;
  • samedi 10h-12h30/14h-16h

« Au-delà du fait que j’aie moi-même arpenté cette cour lors de ma scolarité (avec balançoires à l’époque), que mon fils ait fièrement monté ses marches lors de ses rentrées successives, cette école représente à mes yeux bien plus qu’un souvenir familier : il est un lieu d’éducation sacrifié sur l’autel des chiffres.

Depuis des années, nous luttons contre la fermeture des classes dans les villages et petites villes.

Celle de cette école, dans le centre-ville de Bellac, est emblématique. Car ce n’est plus un réaménagement de classe ou de personnel qui se fait, mais c’est tout un univers qui prend fin. A la rentrée prochaine, cette école sera vide. Il n’y aura plus un bruit. Que faire ? A ma petite échelle, je cherche à témoigner de la vie avant le silence, à témoigner de notre passage. » Christine Moyns